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Union Luxembourgeoise des Consommateurs

 Newsletter Décembre 2011

 

 

 

 

 

fr Madame, Monsieur,

Nous vous prions de trouver ci-joint notre communiqué de presse du 13/07/2012 . La version fraçaise suivra. Merci pour votre compréhension.
Vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations très distinguées.

 

 

de Sehr geehrte Dame, sehr geehrter Herr,

Anbei schicken wir Ihnen unsere Pressemitteilung vom 12/07/2012.
Mit freundlichen Grüssen.

 


 L’ULC critique les prix excessifs des carburants


Au mois de juin, le STATEC pouvait encore annoncer une baisse des prix des produits pétroliers, mais ces mêmes prix ont subi de fortes hausses au cours de ces derniers jours.
Les prix élevés des carburants sont expliqués voire justifiés par les impôts, par une forte demande et des fois aussi par une réduction des quantités extraites ou l’incertitude de la situation politique internationale. Mais des experts indépendants du secteur de l’énergie sont parvenus à la conclusion que ce sont des spéculateurs internationaux qui provoquent délibérément les hausses des prix des carburants.
Le marché pétrolier est effectivement un amalgame du marché des matières premières et du marché financier. Les quantités de pétrole qui se négocient tous les jours sur les grandes bourses du pétrole dépassent de loin celles qui sont effectivement extraites. Les investisseurs misent à grande échelle sur des hausses de prix, et leur monnaie, c’est le dollar. 
Tout cela se passe en dépit du fait que de grandes capacités d’extraction sont disponibles et les parcs de stockage remplis à ras bord : au fond, il n’y a aucune raison qui justifierait les prix élevés.
Une fois de plus c’est le consommateur final qui se trouve obligé de payer le prix de cette spéculation dès qu’il fait le plein. Ces mêmes spéculateurs négocient également d’autres matières premières comme le blé, le nickel, le soja, le cuivre ou le cacao. Globalement, ces marchés des matières premières se sont donc déconnectés des données fondamentales. L’ULC est consciente du fait que cette spéculation, qui n’est non seulement étrangère au marché mais qui échappe désormais à tout contrôle, ne pourra être enrayée qu’au niveau de l’UE. De l’avis des experts, un tiers du prix du pétrole est dû à la spéculation, et c’est au niveau international qu’il faudra s’attaquer à ce problème transfrontalier, p.ex. à travers l’introduction d’un impôt sur les transactions.
Les instances étatiques ou de l’UE devront également avoir la possibilité de réclamer la remise des calculs économiques portant sur les seuls frais de fabrication et pourcentages des matières premières de l’essence et du diesel. Cela permettrait au moins d’analyser les prix des carburants sans leurs composants spéculatifs.

Communiqué par l’ULC, le 13 juillet 2012     



ULC kritisiert zu hohe Treibstoffpreise


Auch wenn das statistische Amt noch im Juni einen Rückgang der Preise für Erdölprodukte vermelden konnte, sind diese in den vergangenen Tagen erneut stark angezogen.
Als Erklärung beziehungsweise Begründung für die hohen Treibstoffpreise werden sowohl die Steuern als auch die hohe Nachfrage sowie gelegentlich auch eine Reduzierung der Fördermenge oder eine politisch unsichere internationale Lage angeführt. Unabhängige Energieexperten kommen jedoch zum Schluss, dass internationale Spekulanten die Treibstoffpreise künstlich in die Höhe treiben.
In der Tat ist der Ölmarkt ein Amalgam zwischen Rohstoffmarkt und Finanzmarkt. An den großen Ölbörsen wird täglich ein Zigfaches der tatsächlich geförderten Ölmenge gehandelt. Die Finanzinvestoren spekulieren im großen Stil auf steigende Preise, übrigens in Dollar.
Dies geschieht, obwohl große Förderkapazitäten zur Verfügung stehen und die Tanklager randvoll sind, also eigentlich kein Grund besteht, der die hohen Preise rechtfertigen würde.
Es sind wiederum die Endverbraucher, die am Ende der Kette den Preis dieser Spekulation an der Zapfsäule zahlen müssen. Übrigens handeln dieselben Spekulanten ebenfalls mit Rohstoffen wie Weizen, Nickel, Soja, Kupfer oder Kakao. Somit haben sich die Rohstoffmärkte insgesamt von den Fundamentaldaten abgekoppelt. Die ULC ist sich bewusst, dass dieser Spekulation, die nicht nur marktfremd ist, sondern außer Kontrolle geraten ist, nur auf EU-Ebene ein Riegel vorgeschoben werden kann. Nach Expertenmeinung ist rund ein Drittel des Erdölpreises auf Spekulation zurückzuführen, ein grenzüberschreitendes Problem das international angegangen werden muss, zum Beispiel durch die Einführung einer Transaktionssteuer.
Des Weiteren müssen die staatlichen beziehungsweise EU-Instanzen die Möglichkeit haben, von den Mineralölkonzernen die Herausgabe der wirtschaftlichen Berechnungen betreffend die ausschließlichen Herstellungskosten und Rohstoffkostenanteile von Benzin und Diesel zu verlangen. Zumindest ergebe sich dann die Möglichkeit, die Treibstoffpreise ohne Spekulations-Komponenten zu analysieren.

Mitgeteilt von der ULC am 12.7.2012

 

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