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Union Luxembourgeoise des Consommateurs

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fr Madame, Monsieur,

Nous vous prions de trouver ci-joint notre communiqué de presse du 16/09/2015.
Vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations très distinguées.

 

 

de Sehr geehrte Dame, sehr geehrter Herr,

Anbei schicken wir Ihnen unsere Pressemitteilung vom 16/09/2015.
Mit freundlichen Grüssen.

 


Revendications de l’ULC concernant la réforme fiscale de 2017

L’ULC prend bonne note du fait que la très attendue réforme fiscale est désormais prévue pour 2017. Les membres du gouvernement semblent s’entendre sur le fait qu’il faut soulager les contribuables et qu’aucune nouvelle charge ne doit leur être imposée.

Dans ce contexte, l’ULC rappelle que :
  • le pouvoir d’achat des consommateurs a fortement diminué au cours des dernières années, à la suite d’une inflation supérieure à la moyenne européenne qui s’est poursuivie jusqu’à il y a quelques années ;
  • les contribuables se sont vu imposer plusieurs augmentations d’impôts successives, à savoir les différentes augmentations de l’impôt de solidarité et l’« impôt de crise » de 0,5 % instauré au mois de janvier de cette année, auxquelles viennent s’ajouter les augmentations parfois massives de taxes auprès des communes, sans oublier bien évidemment l’augmentation de la TVA, qui est passée de 15 à 17 %, ou de 3 à 17 % ;
  • par ailleurs, le barème d’imposition n’a plus été adapté à l’inflation depuis de nombreuses années, ce qui équivaut à une augmentation d’impôt et a engendré une perte de pouvoir d’achat pour les consommateurs ;
  • les différentes modulations de l’index des années précédentes n’ont pas non plus permis aux consommateurs de compenser la perte de leur pouvoir d’achat par une adaptation automatique de l’index des salaires ;
  • deux tiers des recettes fiscales proviennent des salariés. La charge fiscale est dès lors répartie unilatéralement au profit des entreprises qui, du moins pour ce qui concerne le marché intérieur, bénéficieraient elles aussi du maintien du pouvoir d’achat des consommateurs.
L’ULC exige donc que la réforme fiscale prévue pour 2017 apporte un soulagement clair aux consommateurs. À cette fin, il convient essentiellement de réviser les taux de progressivité en faveur des personnes physiques, d’adapter régulièrement le barème d’imposition à l’inflation et de niveler clairement le « Mittelstandsbuckel », cette pression accrue qui pèse sur les catégories moyennes de revenus. Il en va de même pour les différents abattements fiscaux, notamment pour les familles avec enfants, les réductions, les bonifications et les intérêts sur les prêts immobiliers. L’ULC souhaite également que les classes d’impôt 1A et 1, qui soumettent actuellement les personnes concernées à une charge disproportionnellement élevée, soient recalculées.

Les pertes de revenus que ces mesures engendreraient pour le budget public pourraient être compensées par une augmentation de la tranche maximale de l’impôt sur le revenu avec une progressivité correspondante. En effet, on sait que les épaules plus larges peuvent supporter une charge plus importante que les personnes à faible et moyen revenu.

Ces dernières années, le consommateur lambda a suffisamment donné de sa poche pour remettre le budget public sur les rails. À présent, c’est aux entreprises d’assumer leur responsabilité.

En ce sens, l’ULC réclame une plus grande équité fiscale et un allègement considérable de l’impôt pour les consommateurs.

Communiqué par l’ULC le 16 septembre 2015
 

ULC-Forderungen zur Steuerreform 2017

Die ULC nimmt zur Kenntnis, dass die längst überfällige Steuerreform nun für 2017 vorgesehen ist. Anscheinend besteht unter den Regierungsmitgliedern ein Konsens, dass die Steuerzahler entlastet werden sollen und keine neuen Lasten mehr hinzu kommen sollen.

In diesem Zusammenhang erinnert die ULC daran, dass:
  • Die Kaufkraft der Verbraucher während den vergangenen Jahre stark abgenommen hat und dies in der Folge einer bis vor wenigen Jahren hohen Inflation, die über dem europäischen Durchschnitt lag.
  • Den Steuerzahlern aufeinanderfolgend mehrere Steuererhöhungen zugemutet wurden. Es sind dies verschiedene Erhöhungen der Solidaritätssteuer sowie die Einführung der sogenannten Krisensteuer von 0,5 % ab Januar dieses Jahres. Hinzu kommen die teilweise massiven Taxenerhöhungen bei den Gemeinden sowie last but not least die Mehrwertsteuererhöhungen von 15 % auf 17 % beziehungsweise von 3 % auf 17 %.
  • Des Weiteren ist die Steuertabelle über viele Jahre hinweg nicht mehr an die Inflation angepasst worden, was einer Steuererhöhung gleichkommt und eine geringere Kaufkraft für die Verbraucher zur Folge hatte.
  • Die verschiedenen Indexmodulationen der vergangenen Jahre es den Verbrauchern ebenfalls nicht erlaubten, die verloren gegangene Kaufkraft in etwa über die automatische Indexanpassung der Löhne und Gehälter zu kompensieren.
  • Die Lohn- und Gehaltsempfänger zwei Drittel der Steuereinnahmen entrichten. Damit ist die Steuerlast einseitig zu Gunsten der Betriebe verteilt, die, zumindest was den Binnenmarkt anbelangt, auch an der Kaufkrafterhaltung der Verbraucher interessiert sein sollten.
Daher fordert die ULC für die 2017 vorgesehene Steuerreform eine deutliche Entlastung der Verbraucher. In diesem Sinne soll vor allem eine Revision der steuerlichen  Progressivitätssätze zu Gunsten der „personnes physiques“, eine regelmässige Anpassung der Steuertabelle an die Inflation, eine deutliche Verflachung des sogenannten Mittelstandsbuckels erfolgen. Dies gilt auch für die verschiedenen Steuerfreibeträge, u.a. für Familien mit Kindern, Ermäßigungen, Bonifikationen und Zinsen auf Immobiliendarlehen. Die ULC wünscht sich ebenfalls eine Neuberechnung der Steuerklassen 1A und 1, die zum jetzigen Zeitpunkt die Betroffenen überproportional stark belasten.
Die dadurch entstehenden Einkommensverluste für den Staatshaushalt könnten durch eine Erhöhung des Spitzensteuersatzes bei entsprechender Progresivität kompensiert werden. Denn breitere Schultern können bekanntlich mehr aufbringen, als die Klein- und Mittelverdiener.

Der Ottonormalverbraucher hat in den vergangenen Jahren seinen Beitrag geleistet, um den Staatshaushalt wieder ins rechte Lot zu bekommen. Nun müssen ebenfalls die Betriebe ihre Verantwortung übernehmen.

In diesem Sinne fordert die ULC mehr Steuergerechtigkeit und für die Verbraucher erhebliche Steuererleichterungen.

Mitgeteilt von der ULC, am 15. September 2015

 
Revendications de l’ULC concernant la réforme fiscale de 2017 (145 KB)
ULC-Forderungen zur Steuerreform 2017 (78 KB)