L’ULC exige une information complète des clients du câble (12/07/2007)


L’ULC note avec satisfaction que le ministre de la Communication Jean-Louis Schiltz a annoncé une intervention, au cas où les exploitants de réseaux câblés ne prendraient pas toutes les mesures requises pour assurer un passage favorable au client du signal télé analogique au signal numérique.
L’ULC exige que les exploitants de réseaux câblés donnent une réponse claire aux questions suivantes :
- Quelle sera la durée de la période de transition après le 1er janvier 2008, au cours de laquelle les clients disposeront à la fois d’un signal analogique et d’un signal numérique ? En d’autres mots : dans combien de temps la réception par câble sans « Set-Top-Box » - qui assure la conversion du signal numérique – sera-t-elle définitivement impossible ?
- Quels programmes continueront à être proposés en mode analogique pendant cette période de transition ?
- Pour ce qui est des soi-disant « Set-Top-Boxes », sans l’aide desquelles la conversion et donc la réception du signal télé numérique ne sont pas possibles sur la majorité des téléviseurs usuels d’aujourd’hui : quelles seront les conditions auxquelles ces appareils seront proposés? Le prix sera-t-il le même pour un deuxième et un troisième appareil, au cas où le ménage dispose de plusieurs téléviseurs ?
- Quelle sera la qualité de ces « Set-Top-Boxes » ? De combien de sorties disposeront-elles ?A partir de quelle date ces appareils à disque dur seront-ils disponibles ?
L’on doit également savoir que les téléviseurs standard actuellement proposés sur le marché ne seront pas tous à même de transposer un signal télé haute définition dans la qualité HD. Et même si l’on dispose éventuellement de téléviseurs HD ou HD-ready, la qualité souhaitée de l’image laisse souvent à désirer.
L’ULC exige par ailleurs que le paiement de l’abonnement de base devra permettre au client l’utilisation simultanée de plusieurs téléviseurs et magnétoscopes destinés à la réception de différents programmes, sans que ce fait ne génère une augmentation du prix de l’abonnement. Les programmes contenus dans l’abonnement de base ne doivent en aucun cas faire l’objet d’un codage supplémentaire, qui imposerait l’achat d’un décodeur au client.
L’ULC constate que la plupart des exploitants de réseaux câblés n’ont pas donné de réponses satisfaisantes aux questions ci-dessus, et elle exige qu’ils fassent parvenir une information détaillée à la clientèle. L’ULC déplore par ailleurs qu’il n’y ait pas eu de prise de position publique de la part de l’Association des Antennes collectives, qui représente les exploitants de réseaux câblés.


Howald, le 12 juillet 2007