L'ULC prend position par rapport à la désertion des villages par les banques et la Poste.
Au début de l'année, la Caisse d'épargne de l'État a annoncé la fermeture de 11 agences, mais la semaine dernière, BGL BNP PARIBAS a également annoncé la fermeture définitive de 7 agences. Dans ce contexte, il convient également de rappeler les nombreuses fermetures d'agences de de la Poste.
L'ULC condamne fermement ce comportement antisocial des banques et de la Poste, car des milliers de personnes, en particulier des personnes âgées et des clients vulnérables, sont touchées par ces mesures. L'ULC est bien sûr pleinement consciente que de plus en plus de clients se tournent vers la banque en ligne, mais il y a encore beaucoup de gens qui, pour une raison quelconque, veulent ou doivent effectuer leurs opérations quotidiennes au comptoir d'une agence.
Malheureusement, dans les suites exécutives des banques, seul le calcul coûts-rendement est utilisé, alors que les intérêts des clients sont secondaires. Le fait que les banques ont également une obligation sociale à remplir ne vient pas à l'esprit de ces gestionnaires calculateurs frileux. BGL BNP PARIBAS, par exemple, existerait-elle encore aujourd'hui sans le sauvetage du contribuable au tournant de l'année 2008-2009 ?
En outre, la fermeture des agences bancaires et postales contribue également à la désolation des villages. Non seulement les clients doivent chercher ailleurs et doivent souvent parcourir des kilomètres pour se rendre à l'agence la plus proche, mais le commerce de détail dans les villes et les villages souffre également de plus en plus. La fermeture des agences bancaires et postales entraîne également une perte de clientèle.
Malheureusement, comme pour les frais bancaires souvent épouvantables, le Ministre des finances responsable a également failli à sa tâche lorsque les succursales ont été fermées. Même la Directive européenne, qui prévoit une politique plus favorable au client, n'a pas été transposée dans les législations nationales. Le ministre des finances ne veut rien dicter aux banques et à la Poste et préfère leur donner carte blanche, au détriment des clients.
C'est pourquoi l'ULC demande au Ministre des finances et au gouvernement d'intervenir, en particulier auprès de la Caisse d'épargne et de la Poste, qui sont entièrement détenues par l'État, pour s'assurer qu'il n'y ait plus de fermetures de succursales. La BGL BNP PARIBAS, la Caisse d'épargne et la Poste sont pratiquement devenues les précurseurs d'une politique radicale et antisociale. La froideur et la frénésie de rationalisation des directeurs de banque ne poursuivent qu'un seul but, celui d'obtenir le plus de rendement possible, souvent au détriment et sans tenir compte des besoins des clients. Et c'est précisément ce que l'ULC dénonce dans les termes les plus forts.
Communiqué par l’ULC le 26.10.2020
Die ULC zur Verödung der Ortschaften durch die Banken und die Post.
Nachdem Anfangs des Jahres die staatliche Sparkasse die Schließung von 11 Filialen angekündigt hatte, gab nun vergangene Woche ebenfalls die BGL BNP PARIBAS die definitive Schließung von 7 Zweigstellen bekannt. In diesem Zusammenhang seien ebenfalls die zahlreichen Schließungen bei der Post in Erinnerung gerufen.
Die ULC verurteilt diese unsoziale Vorgehensweise der Banken und der Post aufs Schärfste, sind doch tausende Menschen, vor allem ältere und vulnerable Kunden von diesen Maßnahmen betroffen. Die ULC ist sich natürlich voll und ganz bewusst, dass immer mehr Kunden auf das Onlinebanking zurückgreifen, aber es gibt noch sehr viele Menschen, die aus welchen Gründen auch immer ihre Tagesgeschäfte am Schalter einer Filiale abwickeln wollen beziehungsweise müssen.
Leider wird aber in den Chefetagen der Banken nur nach der Kosten Nutzen- Rechnung gehandelt, während die Interessen der Kunden hintenanstehen. Dass die Banken auch eine soziale Aufgabe und Verpflichtung zu erfüllen haben, darauf kommen diese eiskalt rechnenden Manager nicht. Bestünde denn heute noch z.B. die BGL BNP PARIBAS ohne die Rettung durch Steuerzahler während der Jahreswende 2008-2009?
Weiter tragen die Schließungen der Bank- und Postfilialen ebenfalls zur Verödung der Ortschaften bei. Nicht nur, dass sich die Kunden anderwärtig umsehen und oft kilometerweit bis zur nächsten Zweigstelle fahren müssen, auch leidet zunehmend der Kleinhandel in den Ortschaften darunter. Denn mit der Schließung der Bank- und Postfilialen bleiben ebenfalls die Kunden aus.
Leider wurde auch der zuständige Finanzminister, wie bei den oftmals horrenden Bankgebühren, ebenfalls bei der Schließung der Zweigstellen seiner Aufgabe nicht gerecht. Nicht mal die europäische Direktive, die eine kundenfreundlichere Politik vorsieht, wurde in die nationale Gesetzgebung umgesetzt. Der Finanzminister will den Banken und der Post nichts vorschreiben und lässt ihnen lieber freien Lauf, zum Nachteil der Kunden.
Darum fordert die ULC den Finanzminister und die Regierung auf, vor allem bei der dem Staat zu 100% gehörenden Sparkasse sowie der Post dahingehend zu intervenieren, dass es zu keinen weiteren Schließungen von Filialen kommt. Die BGL BNP PARIBAS, die Sparkasse und Post wurden quasi zum Vorreiter einer radikalen und unsozialen Politik. Die Kaltblütigkeit und Rationalisierungswut der Bankenmanager verfolgen nur ein Ziel, soviel als nur möglichst Rendite zu erzielen, und dies oft zum Nachteil und ohne Rücksicht auf die Bedürfnisse der Kunden. Und eben dies prangert die ULC aufs heftigste an.
Mitgeteilt von der ULC am 26.10.2020