L’ULC exige la transparence totale en rapport avec l’alimentation pour le bétail ! (26/06/2009)


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Au Luxembourg comme dans la plupart des pays européens, les appréhensions contre les aliments génétiquement modifiés pour le bétail sont considérables. Personne ne sait au juste ce qui ce passe dans une plante après une modification génétique et quelles conséquences ceci peut avoir pour le consommateur.

Un petit pois avec le gène d’un haricot

Des chercheurs avaient essayé de doter un petit pois d’un gène de haricot pour le rendre résistent contre un insecte ravageur. Lors d’un test d’allergie sur des souris, ces dernières ont eu une infection pulmonaire allergique, C’était le premier cas scientifiquement reconnu de la sorte. Le projet fut abandonné après dix années de recherche !

Ces résultats n’étonnent pas les adversaires, qui affirment que le risque qui émane de ces plantes n’est pas calculable.

Plus de 70% de toutes les plantes génétiquement modifiées produites dans le monde le sont, pour qu’elles soient résistantes contre certains insecticides.

Plus de 80% des plantes génétiquement modifiées importées en Europe se retrouvent dans l’alimentation du bétail, notamment du soja génétiquement modifié en provenance d’Amérique du sud ou des Etats Unis sans qu’aucune réglementation européenne ou nationale l’interdise.

Si l’aliment pour le bétail contient  plus que 0,9% d’organismes génétiquement modifiés, le produit doit l’afficher clairement, donc le producteur agit en connaissance de cause.

Les conséquences de la culture – OGM ne peuvent plus être niées. Malgré l’utilisation des OGM, on doit recourir davantage à des pesticides de plus en plus sophistiqués pour combattre les mauvaises herbes qui ont développé des résistances contre les pesticides. Or, l’emploi croissant de pesticides met en danger l’environnement ainsi que la santé de la population.

L’ULC :

  • déplore que les producteurs européens doivent recourir à des aliments génétiquement modifiés pour l’alimentation de leur bétail pour rester concurrentiel
  • exige que toutes les denrées alimentaires produites grâce à des plantes OGM soient étiquetées clairement
  • salue que certains producteurs laitiers ont pris l’initiative d’afficher que leur matière première est produite sans aliments génétiquement modifiés.
  • rappelle que seuls certains labels de qualité peuvent garantir l’absence d’OGM  dans l’alimentation du bétail.
  • invite les deux grandes coopératives laitières actives au Luxembourg d’introduire un label «  Sans OGM » pour leurs produits
  • Proteste énergiquement contre une autorisation du clonage d’animaux à des fins de production alimentaire. Indépendamment d’un refus de commercialisation de tels produits clonés, l’ULC exige une interdiction générale du clonage d’animaux ainsi que de la manipulation génétique de ces derniers. Ceci vaut aussi bien pour la recherche et l’industrie que pour l’agriculture ou les animaux de compagnie.

 Howald, le 26 juin 2009