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Union Luxembourgeoise des Consommateurs

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Madame, Monsieur,

Nous vous prions de trouver ci-joint notre communiqué de presse.
Vous en souhaitant bonne réception, veuillez agréer, Madame, Monsieur, l'expression de nos salutations très distinguées.

 

 

Sehr geehrte Dame, sehr geehrter Herr,

Anbei schicken wir Ihnen unsere Pressemitteilung.
Mit freundlichen Grüssen.

 

 

L'ULC exprime sa grande inquiétude et sa préoccupation concernant le projet de loi Anti-Covid 19 !

Les mesures prévues aux articles 6 et 7 du projet de loi du 2 juin 2020 sont immatures, manquant de précision ou de définitions claires, selon l'ULC.

L'ULC est convaincue qu'elles constituent une menace sérieuse pour les droits et libertés fondamentales des citoyens.

Selon le projet de loi, le directeur du département de la santé publique pourrait, au vu de "motifs sérieux", ordonner la mise en quarantaine des personnes suspectées d'être infectées par le virus Covid 19, par le biais d’une simple ordonnance.

Les "motifs sérieux" ne sont pas du tout clairs. Si cette mesure de quarantaine ne peut être effectuée à domicile, il est possible d'héberger la personne dans une autre structure "appropriée". Là encore, la définition du terme "approprié" n'est pas claire. Les personnes dont le test de dépistage de Covid-19 est positif peuvent être isolées pendant six semaines au maximum !

Toutes ces mesures peuvent être prises immédiatement par le biais d'une simple ordonnance, qui est envoyée aux personnes concernées par voie électronique !

L'ULC se demande, surtout si cela concerne les personnes âgées, mais pas seulement, comment elles peuvent obtenir un conseil juridique dans ce court laps de temps, ou même comment elles peuvent reconnaître ou comprendre comment se défendre contre une telle "ordonnance". Et qu'arrive-t-il à ceux qui, pour une raison quelconque, n'ont pas accès à l'Internet ou ne peuvent l'utiliser?

Selon l'article 7, les personnes infectées par le Covid-19 qui se trouvent à leur domicile mais qui, de l'avis du directeur de la santé, représentent un danger pour autrui, peuvent même être hospitalisées de force sur ordre du procureur. Dans ce contexte, le projet de loi parle d'une demande motivée du directeur du département de la santé. Le procureur n'étant pas lui-même médecin, comment peut-il se faire une opinion objective sur la justification du service de santé?

L'ULC considère ce projet de loi constitue une menace et un grand danger pour la liberté de l'individu. Il soulève également un certain nombre de questions éthiques et juridiques.

L'ULC est donc d'avis que le projet de loi, et en particulier les articles 6 et 7, sont contraires aux dispositions de la Convention des droits de l'homme, qui stipulent que toute forme d'admission forcée ne peut être utilisée qu'en dernier recours, lorsque toutes les autres possibilités ont été épuisées.

Ce n'est certainement pas le cas en ce qui concerne les mesures envisagées, puisque l'isolement forcé ou l'hospitalisation forcée peuvent se faire en quelque sorte par à-coups. Le projet de loi n'offre pas d'autres alternatives. Les décisions pertinentes pourraient en fin de compte être prises au niveau des fonctionnaires.

Ils violent les libertés et les droits fondamentaux individuels des citoyens et sont donc profondément antidémocratiques.

L'ULC proteste donc dans les termes les plus forts contre les dispositions susmentionnées. Elle considère que le projet de loi est disproportionné, illusoire, indéfini et donc arbitraire. L'ULC demande aux membres de la Chambre des députés de ne pas approuver ce projet de loi dans sa forme actuelle, tant qu'il n'y aura pas eu des améliorations et amendements clairs et nets.

Communiqué par l’ULC, le 12.06.2020


ULC äußert grosse Bedenken und Besorgnis betreffend die Gesetzesvorlage zu den Anti-Covid-19-Bestimmungen!

Die Maßnahmen welche in den Artikeln 6 und 7 der ersten Gesetzesvorlage vom 2, Juni 2020 vorgesehen sind, sind nach Meinung der ULC unausgegoren, mangeln krass an Präzision beziehungsweise klaren Definitionen.

Nach Überzeugung der ULC stellen sie eine ernst zu nehmende Gefahr für die individuellen Grundrechte und Freiheiten der Bürgerinnen und Bürger dar.

Gemäß Gesetzesvorlage könnte der Direktor der Gesundheitsbehörde angesichts „seriöser Motive“, die Quarantäne über eine einfache Verfügung für Personen anordnen, welche im bloßem Verdacht stehen, mit dem Covid-19-Virus infiziert zu sein.

Völlig unklar bleibt, was seriöse Motive sind. Kann diese Quarantänemaßnahme nicht zu Hause erfolgen, so besteht die Möglichkeit die Person in einer anderen „angemessenen“ Struktur unterzubringen. Auch hier bleibt unklar, was unter „angemessen“ zu verstehen ist? Personen die positiv auf Covid-19 getestet wurden, können bis zu sechs Wochen zwangsisoliert werden!

Alle diese Maßnahmen können unverzüglich über eine einfache Anordnung erfolgen, die den betroffenen Personen auf elektronischem Wege zugestellt wird!

Die ULC fragt sich, sollte es sich ins besonders um ältere Personen handeln, aber nicht nur, wie diese in dieser kurzen Zeitspanne an einen Rechtsbeistand kommen, beziehungsweise überhaupt erkennen oder verstehen, wie sie sich gegen eine solche „ordonnance“ wehren und verteidigen können. Und was geschieht mit denjenigen die aus welchen Gründen auch immer keinen Internetanschluss besitzen, beziehungsweise nicht damit umgehen können?

Gemäß Artikel 7 können mit Covid-19 infizierte Personen, die sich zu Hause aufhalten, jedoch nach Meinung des Direktors des Gesundheitsamtes eine Gefahr für andere darstellen, auf Beschluss des Staatsanwaltes sogar zwangshospitalisiert werden. Die Gesetzesvorlage spricht in diesem Zusammenhang von einer motivierten Anfrage des Direktors des Gesundheitsamtes. Da der Staatsanwalt selbst nicht Mediziner ist, wie kann er sich eine objektive Meinung bilden über die Begründung des Gesundheitsamtes?

In dieser Gesetzesvorlage sieht die ULC eine große Bedrohung und Gefahr für die Freiheit des Einzelnen. Sie wirft übrigens auch eine Reihe ethischer und juristischer Fragen auf.

Die ULC ist darum der Ansicht, dass die Gesetzesvorlage und ins besonders die Artikel 6 und 7, den Bestimmungen der Menschenrechtskonvention widersprechen, die bestimmen, daβ jede Art von Zwangseinweisung nur als allerletztes Mittel angewendet werden darf, wenn alle anderen Möglichkeiten ausgeschöpft sind.

Betreffend die vorgesehenen Maβnahmen ist dies mit Sicherheit nicht der Fall, da eine Zwangsisolierung beziehungsweise eine Zwangshospitalisation sozusagen im Hauruckverfahren durchgezogen werden kann. Die Gesetzesvorlage bietet keinerlei andere Alternativen an. Die diesbezüglichen Beschlüsse könnten letztlich auf Beamtenebene getroffen werden.

Sie verletzen die individuellen Grundrechte und Freiheiten der Bürgerinnen und Bürger und sind daher zutiefst undemokratisch.

Daher protestiert die ULC aufs Schärfste gegen die obengenannten Bestimmungen. Sie hält die Gesetzesvorlage für unverhältnismäßig, illusorisch, undefiniert und daher willkürlich. Der Konsumentenschutz fordert die Abgeordneten auf, dieser Gesetzesvorlage in ihrer jetzigen Form nicht zu zustimmen, ehe es zu einer deutlichen und klaren Verbesserung und Nachbesserung gekommen ist.

Mitgeteilt von der ULC am 12.06.2020

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