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Le vendredi 2 février 2019, la SNCT a officiellement annoncé procéder à une hausse de pas moins de 39 à 44 % des tarifs des contrôles des véhicules et motocycles dans les centres de contrôle technique de tout le pays. Le communiqué justifie cette hausse disproportionnée par l’amélioration de la qualité des services.

La SNCT reconnaît donc ouvertement que la qualité de ses services était jusqu’ici insatisfaisante et nécessitait des améliorations !

À y regarder de plus près, cette augmentation semble davantage répondre à une volonté de s’aligner sur les tarifs du concurrent DEKRA. Au Luxembourg, la libéralisation des prix a systématiquement mené à des augmentations de prix – parfois énormes, comme on l’a vu récemment avec les tarifs des courses de taxis.

Si l’ULC est évidemment consciente que, dans notre système économique, des adaptations de prix sont de temps à autre nécessaires, une augmentation aussi drastique, sans explications quant aux améliorations réalisées et à leurs coûts supplémentaires, est du jamais vu. Chercherait-on à faire payer la future gratuité des transports publics par le contribuable ?

Une fois de plus, cette hausse absolument scandaleuse de 40 % pénalisera particulièrement les faibles et moyens revenus et les familles.

L’ULC appelle donc le gouvernement et les responsables à annuler sans délai cette augmentation extrême. L’ULC demandera par ailleurs un entretien avec les responsables de la SNCT pour faire toute la clarté sur les motifs de cette mesure inacceptable.