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L'ULC demande l'arrêt de la perte du pouvoir d'achat !
Selon les derniers chiffres de l'Office des statistiques (Statec), le taux d'inflation annuel moyen actuel est de 6,76%, contre 7,43% le mois précédent de cette année. La spirale des prix est principalement alimentée par les prix de l'énergie, en particulier les prix de l'essence et le renchérissement des denrées alimentaires. Il s'agit d'une conséquence directe du conflit ukrainien et de la pénurie de matières premières qui en découle.
Selon les prévisions centrales de l'Office statistique, il faudrait donc s'attendre à l'arrivée d'une nouvelle tranche d'index avant la fin de l'année, probablement au mois de décembre.
L'accord tripartite signé le 31 mars dernier prévoit que si une nouvelle tranche d'indexation devait avoir lieu après celle de fin juin, déjà reportée à avril prochain, le gouvernement, les syndicats et le patronat se réuniraient.
De son côté, l'ULC demande, compte tenu de la forte baisse du pouvoir d'achat des consommateurs, que si une tranche indiciaire supplémentaire devait être versée, elle le soit en même temps. Selon l'ULC, le système d'indexation doit retrouver son cours normal dans l'intérêt des consommateurs.
Au moins 25% des ménages luxembourgeois vivent en dessous ou à la limite du seuil de pauvreté, tandis que la classe moyenne a de plus en plus de mal à boucler ses fins de mois. Et comme si les consommateurs avaient déjà fait assez de sacrifices jusqu'à présent en raison des prix élevés de l'énergie et de l'alimentation, il faut maintenant y ajouter la hausse des taux d'intérêt. Pour de nombreux consommateurs, il s'agit tout simplement d'une question de survie.
On peut maintenant discuter de la question de savoir quelles classes salariales font partie de la classe moyenne. Certaines déclarations à ce sujet font toutefois dresser l'oreille à l'ULC et l'on se demande dans quel monde parallèle vivent certains responsables politiques.
Par ailleurs, l'ULC demande une augmentation de la subvention publique de 7 à 15 centimes d'euro par litre, au vu des prix toujours élevés de l'essence, du moins jusqu'à ce que la crise énergétique s'atténue.
L'ULC demande également que le montant maximal des revenus pour obtenir l'allocation de vie chère soit doublé et que le barème fiscal soit enfin adapté à l'inflation.
Le gouvernement est prié d'agir, faute de quoi de plus en plus de ménages risquent de tomber sous le seuil de pauvreté.
Communiqué par l'ULC le 3.8.2022
Die ULC fordert Stop des Kaufkraftverlust!
Laut den neuesten Zahlen des Statischen Amtes (Statec) liegt die derzeitige durchschnittliche jährliche Inflationsrate bei 6,76 %, gegenüber 7,43% im Vormonat dieses Jahres. Angetrieben wird die Preisspirale vor allem durch die Energiepreise, ins besonders die Spritpreise und die Verteuerung der Lebensmittel. Dies als eine direkte Konsequenz aus dem Ukrainekonflikt und dem damit u.a. verbundenen Rohstoffmangel.
Laut den zentralen Prognosen des Statistischen Amtes wäre somit noch vor Ende dieses Jahres mit dem Erfall einer weiteren Indextranche zu rechnen, wahrscheinlich im Monat Dezember.
Das am 31. März dieses Jahres unterzeichnete Tripartite-Abkommen sieht vor, dass, sollte es nach der auf April nächsten Jahres verschobenen, bereits erfallenen Indextranche von Ende Juni, noch zu einer weiteren Indextranche kommen, Regierung, Gewerkschaften und Patronat zusammenkommen.
Die ULC ihrerseits fordert angesichts der stark geschrumpften Kaufkraft der Verbraucher, dass im Falle einer zusätzlichen Indextranche, diese zeitgleich auszuzahlen wäre. Das Indexsystem muss laut der ULC im Interesse der Verbraucher wieder seinen normalen Weg finden.
Mindestens 25% der Luxemburger Haushalte leben unter beziehungsweise an der Armutsgrenze, sowie ebenfalls die Mittelschicht immer mehr Probleme hat, monatlich über die Runden zu kommen. Und nicht genug damit, dass die Konsumenten bisher schon genug Opfer gebracht haben, angesichts der hohen Energiepreise und der Verteuerung der Lebensmittel, kommen nun auch noch die Zinserhöhungen hinzu. Bei vielen Verbrauchern geht es schlichtweg um die nackte Existenz.
Man kann nun darüber diskutieren, welche Gehaltsklassen zur Mittelschicht gehören. Verschiedene Aussagen diesbezüglich lassen die ULC jedoch aufhorchen und man fragt sich, in welcher Parallelwelt verschiedene politischen Verantwortliche leben.
Desweiteren fordert die ULC angesichts der immer noch hohen Spritpreise eine Erhöhung der staatlichen Subvention von 7 auf 15 Cent pro Liter, zumindest so lange bis die Energiekrise abgeflaut ist.
Auch verlangt die ULC erneut eine Verdoppelung des maximalen Einkommensbetrages zur Erhaltung der „allocation de vie chère“, sowie endlich die Steuertabelle an die Inflation anzupassen.
Die Regierung ist aufgefordert zu handeln, andernfalls immer mehr Haushalte Gefahr laufen, unter die Armutsgrenze zu sinken.
Mitgeteilt von der ULC am 3.8.2022
