Les obligations des tour-opérateurs en cas d’annulation d’un voyage en Egypte (10/02/2011)


 
Etant donné que le ministère des Affaires a publié un communiqué officiel dans lequel il déconseille des voyages vers l’Egypte, l’on peut se demander quels sont les droits du client qui a réservé un voyage bien avant le début des tensions politiques.
 
La législation dit qu’un tour-opérateur annulant un voyage réservé par un client devra signaler à ce dernier qu’il peut soit demander l’annulation complète du voyage endéans sept jours, soit accepter une offre de remplacement proposée par le tour-opérateur.
 
Si le client opte pour l’annulation complète du voyage, il aura droit au remboursement de tous les frais déjà payés (billet d’avion etc.) endéans un délai de dix jours, et aux dommages et intérêts pour les désagréments liés à l’annulation du voyage. 
 
Mais la législation prévoit aussi qu’en cas d’annulation pour « circonstances exceptionnelles », le tour-opérateur n’est pas obligé de dédommager son client pour ces désagréments, étant donné que ces circonstances n’étaient pas prévisibles. 
 
Cela vaut également pour la situation politique actuelle en Egypte.
 
Si par contre le client annule un voyage en l’absence de « circonstances exceptionnelles » et sans que le ministère des Affaires étrangères ait publié un communiqué officiel, il n’aura pas droit au remboursement des frais déjà payés et il pourra même être contraint de payer le prix total du voyage (en fonction des conditions générales du contrat).
 
Lors de la réservation d’un voyage, l’ULC conseille toujours de souscrire une assurance-annulation dans laquelle les conditions exactes d’une annulation et d’un remboursement des frais seront consignées par écrit.
 
 
 
Communiqué par l’ULC le 10 février 2011