L'ULC demande la préservation des agences bancaires et de l'argent liquide.


L'ULC regrette qu'au cours des dernières années, de plus en plus de succursales de banques et de bureaux de poste aient été victimes de mesures de réduction des coûts.

"Votre pont vers la vie", par exemple, est écrit sur la "succursale mobile" de la Caisse d'épargne, qui dessert une localité différente chaque jour de la semaine.

Toutefois, cela signifie que là où il y avait une agence de la caisse d'épargne, où les clients pouvaient se rendre du lundi au vendredi, il n'y a plus qu'un jour par semaine, et seulement pendant environ une heure et demie, pour les opérations bancaires habituelles.

Ce n'est pas un hasard si ce sont surtout les clients âgés, mais aussi quelques jeunes, viennent dans le bus de la Caisse d'épargne, notamment pour retirer de l'argent ou effectuer des virements.

Mais c'est précisément là que réside le problème. Les clients plus âgés, en particulier, ont des difficultés avec les services bancaires en ligne et doivent souvent compter sur l'aide du personnel de guichet ou sur celle de membres de leur famille ou d'amis. Pour l'ULC, l'agence mobile est au mieux une petite consolation, mais elle ne remplace pas à part entière les nombreuses agences qui ont été fermées par la caisse d'épargne, la poste et d'autres banques résidentes au cours des dernières années. En outre, certains distributeurs automatiques de billets ont également été victimes des mesures de rationalisation.

Si la pandémie a encore accéléré cette évolution, une étude montre qu'il y aura une nouvelle réduction des agences bancaires et postales dans les années à venir. Par conséquent, la possibilité de se procurer de l'argent liquide à proximité ou d'effectuer des virements bancaires disparaîtra.

L'ULC proteste énergiquement contre ce développement antisocial et ces mesures de rationalisation. En effet, une réduction supplémentaire des agences contribue également à la réduction des contacts sociaux et à la désolation des villages. Après les vacances d'été, l'ULC a prévu une rencontre avec le Syvicol sur cette question, entre autres.

En outre, l'ULC proteste à nouveau avec véhémence contre la politique de suppression de l'argent liquide, qui est poursuivie de manière de plus en plus conséquente. Dans ce contexte, il est juste de se demander quel client ne se sent pas mal à l'aise de ne pas avoir un minimum d'argent liquide dans son portefeuille, même si c'est juste pour prévenir des situations imprévues ?

Pendant ce temps, les frais bancaires pour les transactions habituelles, telles que les virements, les dépôts ou les retraits d'espèces, s'ils sont encore possibles, continuent d'augmenter allègrement. Il est également inquiétant de constater qu'à l'avenir, il y aura de plus en plus de "néo-banques", qui n'auront plus aucun guichet.

Malgré les interventions de l'ULC auprès du Ministre des Finances et la pétition présentée à la Chambre des Députés il y a quelques années, les réglementations légales réclamées par l'ULC depuis des années, au moins pour les frais des transactions courantes, ainsi que pour la protection de l'argent liquide, ne se sont pas concrétisées. C'est une politique qui ne tient pas compte des besoins des clients de banque.

Communiqué par l'ULC le 16.08.2021