L’ULC critique le projet de budget 2013 défavorable aux consommateurs (04/10/2012)


Le Comité de l’ULC a examiné le projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2013. L’ULC constate que le déficit au niveau du budget total s’élève à 684 millions d’euros, alors que celui de l’Etat central est de 1,3 milliard d’euros. L’ULC considère que le Gouvernement doit continuer à réfléchir sur la lutte contre le déficit budgétaire.

Avec le projet de budget actuel, on demandera une fois de plus aux consommateurs de passer à la caisse. Le prix des transports en commun augmentera, la gratuité des trois heures de frais de garde d’enfant sera supprimée pour les soi-disant hauts salaires, l’abattement pour les intérêts des crédits à la consommation sera réduit de moitié - de 672 € à 336 € - sous prétexte qu’il s’agit de prévenir le surendettement des ménages. Face aux billions d’euros que la Banque Centrale Européenne jette sur les marchés financiers, cette argumentation semble plutôt ridicule. En passant, on supprime également les frais de déplacement pour les 4 premiers kilomètres. Et en fin de compte, ce seront essentiellement les salariés qui devront assurer l’alimentation du « Fonds pour l’emploi ».

Une fois de plus, le pouvoir d’achat des consommateurs sera donc revu à la baisse.

L’ULC est convaincue que le taux d’inflation de 2% escompté pour l’année prochaine sera dépassé. En 2011, le taux d’inflation annuel était de 3,4 %. L’ULC constate par conséquent que le projet de budget ne tient aucunement compte des intérêts des consommateurs. L’inflation, des impôts plus élevés, moins de transferts sociaux d’un côté, des augmentations insensées au niveau des dépenses de l’Etat de l’autre: cette situation est devenue inacceptable. S’y ajoute une imposition minimale – elle frise le ridicule! – de 10.000 € pour des entreprises présentant un chiffre d’affaires de plus de 10 millions d’euros.

Si la politique actuelle est poursuivie, les bas et les moyens salaires en feront à nouveau les frais. L’ULC est convaincue que les consommateurs feront tout pour réduire encore davantage leurs dépenses liées à la consommation. Le commerce de détail sera le premier à en souffrir.

L’ULC exige qu’on fasse payer une plus grande part du gâteau à ceux qui nous mis dans ce pétrin !

Communiqué par l’ULC, le 4.10.2012