L’ULC et l’évolution du centre commercial de la Ville de Luxembourg


Dans sa première réunion après les vacances d’été, le comité de gérance de l’ULC a examiné de plus près l’actuelle situation politique et économique du pays. 

L’Union Luxembourgeoise des Consommateurs a rappelé aux partis quelles étaient ses revendications, et au cours des semaines à venir elle examinera de très près les différents programmes électoraux. Dans le cadre d’une conférence de presse, l’ULC communiquera ensuite à ses membres et à tous les consommateurs ce que les différents partis comptent réaliser dans le domaine de la protection des consommateurs. Chaque consommateur pourra donc se faire sa propre idée sur la valeur que les différents partis accordent à la protection des consommateurs.

Le comité de gérance a également abordé la question de l’évolution des prix. Même si l’actuel taux d’inflation de 1,8% est relativement bas, les fortes augmentations de prix enregistrées pour les produits alimentaires causent du souci. Ce sont surtout les prix des fruits et légumes, de la viande, du poisson et du pain qui ont flambé.

L’ULC rappelle dans ce contexte qu’elle est également contre toute nouvelle manipulation de l’indice et elle se prononce en même temps contre le plafonnement de  cet indice. L’Union Luxembourgeoise des Consommateurs considère qu’il n’y a qu’une seule solution possible, à savoir le retour vers le système de l’adaptation automatique de l’indice, qui a bien fait ses preuves. Pour la plupart des salariés et des retraités, il s’agit là de l’unique compensation de la perte du pouvoir d’achat enregistrée. Un plafonnement de l’indice est antisocial et constituerait une nouvelle baisse du pouvoir d’achat.

L’évolution du centre commercial à Luxembourg-Ville cause également du souci à l’ULC. Ces dernières années, des magasins vendant essentiellement des produits de luxe se sont établis au Centre-Ville, et le consommateur normal a dû aller voir ailleurs. Cela fait déjà des années que l’ULC a mis en garde contre cette évolution négative, dont une part de responsabilité incombe également au monde politique. Car en dehors des excès comme les loyers exagérés, les surfaces commerciales inoccupées, l’établissement de trop d’institutions bancaires et des pratiques commerciales douteuses avec des répercussions sur le personnel ne contribuent pas à la création d’une ville vivante et trépidante. La devise qui dit qu’un marché libre finira par tout régler ne permet pas de réaliser une politique favorable au consommateur.

Par rapport au mois d’août de l’année précédente, l’ULC avec ses 44.000 familles membres a enregistré un plus de 220 nouvelles familles membres.

Communiqué par l’ULC, le 16 septembre 2013