L’ULC appelle les banques à tenir compte des intérêts de leurs clients âgés et désavantagés


L’ULC a déjà critiqué à plusieurs reprises la politique tarifaire hostile aux consommateurs des banques, qui procèdent régulièrement à une forte hausse de leurs tarifs sur les virements bancaires, les dépôts, les prélèvements, les frais de gestion, etc.

Cette hausse frappe principalement les clients privés qui leur ont confié leurs économies pendant des décennies, souvent pour avoir une sécurité financière supplémentaire à l’âge de la retraite. L’ULC regrette vivement le désintérêt croissant des instituts financiers pour ces apports privés : en effet, les frais y afférents ou les intérêts négatifs sur les fonds de réserve pratiqués par la Banque centrale européenne sont plus élevés que les gains qui en résultent pour les banques. Par ailleurs, un taux d’intérêt négatif est désormais appliqué pour les investisseurs professionnels. L’ULC appelle une nouvelle fois les banques à ne pas imposer la même chose à leurs clients privés, qui auraient dans ce cas plus intérêt à cacher de nouveau leurs économies sous leur matelas. Un scénario impensable !

De plus en plus de personnes âgées se plaignent par ailleurs auprès de l’ULC des frais salés qu’elles doivent payer pour les opérations au guichet. Or ces clients ont souvent des difficultés à utiliser les cartes de paiement ou de crédit et ne peuvent donc pas renoncer aux virements et prélèvements traditionnels.

L’ULC appelle les banques à répondre aux besoins de leur clientèle plus âgée et à ne pas lui imposer de charge supplémentaire. L’ULC rappelle à cet égard que les banques ont aussi une responsabilité sociale à l’égard des clients et citoyens.

Communiqué par l’ULC le 25 novembre 2016