Pétition de l’ULC contre les frais bancaires et postaux: au tour du monde politique d’agir!


Après le débat public du 21 juin 2019 sur la pétition de l’ULC contre les tarifs exorbitants et antisociaux des banques et de POST à la Chambre des Députés, c’est à présent aux responsables politiques qu’il appartient d’agir.

L’ULC a réussi à récolter 5 682 signatures pour cette pétition en un temps record. Elle avait par ailleurs déjà remis une pétition sur le sujet à la commission des pétitions il y a deux ans, laquelle avait été signée dix mille fois.

La pétition de cette année appelle à un changement et à un remaniement de la loi du 13 juin 2017 sur les comptes de paiement, notamment en faveur des clients vulnérables et âgés des banques pour les opérations manuelles au guichet. L’ULC demande par ailleurs une réduction drastique des frais bancaires et postaux sur les opérations de base au guichet pour tous les clients, une plus grande transparence et une politique d’information plus compréhensible pour tous de la part des banques, sans oublier la mise en place d’un simulateur de frais bancaires.

Si les revendications de l’ULC ont trouvé une oreille attentive auprès de la plupart des députés présents, le gouvernement reste plutôt frileux à l’idée d’intervenir légalement. La seule proposition retenue jusqu’à présent a été la mise sur pied d’un groupe de travail impliquant les instances concernées, dans l’objectif d’élaborer une charte qui contraindrait les banques à offrir un service plus convivial. Si cette mesure ne produisait pas le résultat souhaité, le ministre des Finances pourrait envisager de modifier la loi.

L’ULC a temporairement accompli sa mission à l’égard des tarifs antisociaux des banques et de POST. C’est à présent aux responsables politiques d’agir.

En l’absence de progrès dans un avenir proche, l’ULC compte toutefois bien reprendre sa mobilisation. On ne saurait en effet accepter que, alors que 16 000 personnes expriment leur mécontentement à l’égard des banques en signant deux pétitions de l’ULC parce qu’elles sont insatisfaites des services, les responsables politiques continuent de se soustraire à leurs responsabilités vis-à-vis du pays et de sa population au moyen d’arguments hypocrites.

Communiqué par l’ULC le 25/06/2019