L’ULC exige une approche différente en matière de formation des prix (28/06/2012)





Les consommateurs le savaient depuis un certain temps déjà, maintenant nous en avons la confirmation officielle.

Il ressort des derniers chiffres de l’Office statistique européen « EUROSTAT » qu’en 2011, le niveau des prix des biens de consommation et des services au Luxembourg dépassait la moyenne européenne de 22%. Le Luxembourg se retrouve donc dans le peloton de tête des quatre pays les plus chers de l’Union européenne.

Les résultats peuvent être considérés comme objectifs, car la méthode appliquée tient compte de toutes les dépenses des ménages effectuées pour des biens et services, donc des prix des aliments, des vêtements et des produits électroniques grand public. Les véhicules automobiles et les loyers sont également pris en compte.

L’ULC souligne une nouvelle fois que cette situation se traduit forcément par une réorientation des consommateurs. Les taux d’inflation au-dessus de la moyenne européenne notés au cours des dernières années ainsi que les prix exorbitants du secteur immobilier jouent également un rôle dans ce contexte. Les consommateurs luxembourgeois reconsidèrent leurs dépenses de plus en plus souvent, et ils adaptent leurs habitudes d’achat. Cette attitude se traduit déjà par une baisse de la demande sur le marché intérieur, et il faut s’attendre à une poursuite de la réduction généralisée des dépenses des ménages.

L’ULC considère que le commerce et l’artisanat luxembourgeois feraient bien de revoir leur politique des prix, conjointement avec les mesures requises pour accueillir et conseiller la clientèle d’une façon plus aimable et plus compétente.

Les travaux de l’Observatoire de la formation des prix doivent également avancer en tenant compte de cette conclusion.

Communiqué par l’ULC, le 28 juin 2012