L’ULC et le LSAP concordent sur de nombreuses questions ayant trait à la protection du consommateur (01/06/2013)


Les responsables de l’ULC viennent d’avoir une entrevue avec la direction du LSAP.

Le président de l’ULC, M. Nico Hoffmann, a fait une présentation détaillée des services et des revendications de l’ULC, qui compte aujourd’hui plus de 44.000 familles membres et qui est par conséquent la seule organisation représentative des consommateurs au Luxembourg. L’ULC agit dans le secteur de l’information, des conseils, de l’éducation et de la protection juridique des consommateurs. Elle défend également les intérêts des consommateurs auprès des instances publiques et du Parlement, notamment dans le cadre de l’élaboration de projets de loi touchant le secteur de la consommation.

Le président du LSAP, M. Alex Bodry et le président du groupe socialiste, M. Lucien Lux ont ensuite expliqué le point de vue de leur parti sur les différents sujets liés à la protection du consommateur. Le LSAP et l’ULC étaient d’accord sur le rétablissement intégral de l’indexation automatique des salaires à partir de 2015, afin de maintenir le pouvoir d’achat. Quant à l’augmentation prévue de la TVA, le LSAP considère que la perte des recettes de TVA dans le secteur du commerce électronique, qui s’élèvera à 600 millions d’euros en 2015, ne devra pas être compensée exclusivement par une augmentation de la TVA. Les taux réduits qui sont aujourd’hui en vigueur devront être maintenus.

Quant à la réforme fiscale également prévue pour 2015, le LSAP a souligné qu’elle présuppose un examen approfondi du système fiscal existant et que les modifications à envisager ne devront pas se limiter aux salariés et aux bénéficiaires de pensions de retraite.

L’ULC et le LSAP étaient également d’accord pour dire qu’il faudra créer encore davantage de logements sociaux, donc de logements abordables. 

Quant aux modifications du « Code de la consommation », qui concernent essentiellement l'abrogation de l’interdiction formelle du colportage, les intervenants ont présenté leurs points de vue concernant une éventuelle annulation d’un contrat issu du colportage. Il est peu réaliste de soumettre la validité d’un contrat à l’utilisation exclusive des langues officielles.

Communiqué par l’ULC et le LSAP, le 1er juillet 2013