L'ULC rencontre l'ABBL


Une délégation de la direction de l’Association des Banques et Banquiers Luxembourgeois a rencontré les membres de la direction de l’Union Luxembourgeoise des Consommateurs.

Le principal point à l’ordre du jour était les contrats de crédit hypothécaire à taux variable. L’ULC avait reproché aux banques de la place un certain manque de réactivité lors de baisses du taux d’intérêt directeur de la Banque Centrale Européenne ou de baisses générales des taux d’intérêts sur le marché, ce d’autant plus que ce manque de réactivité se remarque particulièrement en cas de baisse des taux, mais non pas en cas de hausse.

L’ABBL a précisé qu’aucune disposition nationale spécifique n’impose d’obligations concrètes à charge des banques ou des établissements de crédit en ce qui concerne l’adaptation des taux d’intérêts stipulés variables. D’autre part, la répercussion d’une variation des taux de référence, et notamment du taux directeur de la Banque Centrale Européenne, sur les taux d’intérêts débiteurs des crédits hypothécaires, dépend largement du modèle de refinancement de chaque banque. Il ne faut pas perdre de vue non plus les impératifs et intérêts économiques auxquels le prêteur se voit astreint tout au long de la durée de l’emprunt hypothécaire. L’ABBL a donc signalé qu’il n’y a pas de lien nécessaire et direct entre une variation du taux directeur de la Banque Centrale Européenne et le taux débiteur sur les emprunts hypothécaires.

L’ULC pour sa part a insisté sur une plus grande transparence en rapport avec les critères à la base de telles variations potentielles.

Les difficultés rencontrées lors de l’exécution de domiciliations sous le nouveau régime SEPA a été un autre point de discussion. L’ULC et l’ABBL ont regretté un certain manque de réactivité de nombreuses entreprises qui ont attendu jusqu’à la dernière minute avant de se conformer aux exigences de la réglementation SEPA (Single Euro Payments Area).

Finalement, les représentants des deux organisations se sont mis d’accord à se rencontrer de façon régulière à l’avenir pour s’échanger sur les questions de politique monétaire et bancaire.

Communiqué par l’ULC le 8 janvier 2015