Frais d’itinérance : l’ULC condamne fermement la duperie du consommateur


La Commission européenne avait déjà pris la décision de supprimer définitivement les frais d’itinérance pour les téléphones portables d’ici au 15 décembre de cette année. Une décision qui avait également été approuvée par les députés du Parlement européen. Pourtant, le dossier se retrouve de nouveau devant le Conseil de ministres européens – et ô surprise, dans son document de travail, la présidence lettone actuelle fait part de son intention de chercher un terrain d’entente avec les opérateurs de téléphonie mobile et l’industrie téléphonique.

Conformément aux desiderata de la présidence lettone, la Commission européenne ne devrait remettre son étude définitive sur le marché transfrontalier de l’itinérance qu’au mois de juin 2018.

L’ULC constate que contrairement à la volonté exprimée par le Parlement européen, la Commission européenne courbe l’échine devant les lobbyistes des groupes de téléphonie et de téléphonie mobile et que les intérêts des consommateurs sont une fois de plus complètement ignorés. Pour l’industrie des télécommunications, les frais d’itinérance constituent un bénéfice pur.

L’ULC déplore amèrement qu’à nouveau, les politiques manquent de volonté et de courage pour représenter et défendre les intérêts du consommateur.

L’ULC demande donc au gouvernement luxembourgeois de se positionner au sein du Conseil de ministres européens en faveur de la suppression des frais d’itinérance, telle qu’elle a été adoptée par le Parlement européen, et ce dans l’intérêt des consommateurs. Ceci revêtirait une importance cruciale, en particulier en regard de la situation particulière du Luxembourg, dont les consommateurs séjournent souvent dans des pays voisins.

Communiqué par l’ULC le 30.1.2015