Lorsqu’il est invité sur les lieux par notre membre, notre inspecteur technique ne peut que constater l’envergure du problème affectant l’entrée du garage de la maison au niveau des voiles en béton. Les défauts sont plutôt substantiels : traces de réparations aléatoires avec consistance et coloration différente du béton utilisé au coulage, traces de rouille résultant potentiellement des fils de ligatures ou à un enrobage insuffisant des armatures, différences de qualité de surfaces (teinte et texture), présence de nids de graviers, etc…
L’entreprise ne semble pas de mauvaise foi mais le propriétaire change, les années passent, les courriers et les rappels se succèdent au même titre que les diverses entrevues organisées par nous avec la partie adverse, notre membre et même avec un sous-traitant. Il aura fallu une mise en demeure sans équivoque pour que la société nous informe vouloir démolir intégralement les travaux effectués pour les refaire ensuite à neuf.
Cette décision d’agir de façon radicale a été prise à la propre initiative de la société alors que les nombreuses discussions avaient initialement pour but d’aboutir à des réparations en vue d’une solution technique satisfaisante et durable. Ce faisant, elle procéda donc à la quasi-démolition et reconstruction des travaux estimant que de simples réparations ne s’inscriraient pas dans la pérennité. Cette intervention a été réalisée à l’entière satisfaction de notre membre qui fit preuve d’une patience exemplaire dans ce litige, s’étendant tout de même sur quelques années.