L’histoire débute en 2011 lorsque notre membre signe un contrat dans un contexte de location mensuelle de piano, avec tabouret. En 2023, son fils n’en ayant plus l’utilité, notre membre s’enquiert auprès du prestataire pour restituer le matériel, qui l’informe d’un montant de 165 euros à régler pour frais de déplacement retour. Afin de vérifier l’exactitude de cette information, notre membre consulte son contrat et découvre avec stupeur que le contrat signé était un contrat de location-vente, prévoyant que le client devient propriétaire du matériel dès que le solde est à zéro, respectivement que le montant des traites mensuelles est arrivé à hauteur de la valeur du matériel.
Hélas, notre membre avait oublié les termes de son contrat et a continué de s’acquitter tous les mois des frais de location (environ 60 mensualités trop payées). Cerise sur le gâteau, le prestataire qui avait entretemps repris le piano et le tabouret, propriétés de notre membre, les avait reloués à autrui.
L’ULC est intervenue à plusieurs reprises et finalement notre membre a pu récupérer le piano et le tabouret ainsi que le montant trop perçu d’un peu plus de 2000 euros. La leçon à tirer de cette intrigue est que si la musique adoucit les mœurs, l’ULC quant à elle, désamorce les litiges !