Dès réception de ses nouvelles semelles orthopédiques réalisées sur mesure, notre membre les trouve trop épaisses. Il fait part de son mécontentement au professionnel puis les renvoie à ce dernier et décommande le rendez-vous de suivi qui était prévu. Le podologue explique que cette entrevue de suivi a pour but justement d’ajuster au besoin les caractéristiques des semelles telles que la longueur, la largeur et l’épaisseur. Notre membre n’a plus confiance et s’oppose à la mise en conformité.
Le professionnel ne l’entend cependant pas de cette oreille et menace son client d’une action en Justice de Paix. Paniqué, notre membre règla la facture qui était encore en souffrance. Hélas pour lui, payement vaut acceptation. Par ailleurs, il n’a pas laissé à la partie adverse la possibilité de redresser la barre. Il allait donc sans dire que les éléments en présence dans cette affaire ne plaidaient absolument pas en faveur de notre membre, bien conscient de l’incommodité de la situation.
Qu’à cela ne tienne, l’ULC tenta le coup en insistant sur le caractère pratiquement inutilisable de la paire de semelles et en appela à la nécessité d’aplanir les divergences entre parties de manière extrajudiciaire. Le professionnel regretta qu’une solution collaborative n’ai pu être trouvée. Néanmoins, plutôt accommodant, il procéda au remboursement du montant payé mettant ainsi fin à tout litige. Notre membre qui n’aura certes pas trouvé « semelle à son pied » auprès de ce professionnel s’estime tout de même satisfait du dénouement dégagé par nos services.