Amateur de belles mécaniques, notre membre jette son dévolu sur une élégante allemande d’environ 100 000 km et passe contrat avec un professionnel se présentant comme « négociant en automobiles ». Très vite, le véhicule indique une défaillance au niveau du système de liquide de refroidissement. Le vendeur n’effectue pas de réparations lui-même et renvoie le client vers le garage avec lequel il collabore. Celui-ci intervient à deux reprises mais hélas le dysfonctionnement persiste. Le vendeur conseille alors au client de se faire établir un diagnostic auprès d’un concessionnaire de la marque, se gardant bien d’intervenir pour ces frais ! En vue de réduire les coûts, le vendeur exige que les travaux ne soient pas réalisés par le concessionnaire mais par le garage, celui qui a pourtant déjà échoué à deux reprises dans sa mission…
Au pied du mur, le client accepte et le garage intervient, sans toutefois prendre en compte le rapport/diagnostic effectué par le concessionnaire de la marque. À l’heure des comptes, tous sont aux abonnés absents, sauf notre membre contraint de régler la facture de plus de 1300€ afin de pouvoir récupérer le véhicule. Pour notre membre qui a déjà perdu assez de temps et d’argent, la coupe est désormais pleine.
Nous prenons le relais et invitons le professionnel à remplir ses obligations (remboursement du diagnostic et des réparations). Il tarde à réagir et lorsqu’il le fait, il nous répond d’un air détaché et peu concerné, ce qui est plutôt mal venu sachant qu’entretemps la panne est réapparue…pour la 4ème fois. À force d’insistance de notre part, le vendeur consent à ce que des réparations complètes soient effectuées par un concessionnaire de la marque. Le garage chargé d’intervenir prends soin d’envoyer la facture à notre membre qu’il sait prompt à la régler de suite.
Le vendeur donne des instructions, marque des accords mais ne rembourse rien, ni les 1300€ initiaux pour travaux infructueux, ni la nouvelle facture qui vient s’ajouter. Vendre sans assurer directement l’après-vente mécanique et passer par des intermédiaires compliquent inévitablement les choses. Le vendeur espérait sans doute échapper aux deux remboursements précités mais c’était sans compter sur la persévérance de l’ULC qui réussit à lui faire respecter ses obligations légales.